répondeur

répondeur, euse [ repɔ̃dɶr, øz ] adj. et n. m.

• 1877; « défenseur » 1277; « celui qui répond » XII^e; de répondre

I ♦ Adj. Qui a l'habitude de répondre, de répliquer aux ordres et aux remontrances. « C'était une ouvrière vive, répondeuse » (A. Ernaux). II ♦ N. m. (1963) Répondeur (téléphonique) : appareil capable de répondre, au moyen d'un enregistrement sur bande, aux appels téléphoniques en l'absence du destinataire. Répondeur-enregistreur, auquel le correspondant peut dicter un message qui est enregistré. Ellipt Laisser un message sur le répondeur. Répondeur interrogeable à distance. « par un réflexe de pur désespoir, il interrogea son répondeur. Il y avait un message » (M. Houellebecq).

♢ Dispositif installé sur un satellite, capable de répondre automatiquement aux messages.

● répondeur nom masculin Appareil relié à un poste téléphonique ou intégré à celui-ci, muni d'une mémoire et d'un enregistreur à bande magnétique ou numérique, et permettant d'enregistrer les appels et les messages, et de délivrer un message au correspondant. ● répondeur, répondeuse adjectif et nom Qui a l'habitude de répondre avec impertinence aux remontrances et observations.

répondeur

n. m. Répondeur téléphonique: appareil automatique qui, en réponse à un appel téléphonique, fait entendre un message préalablement enregistré sur bande magnétique. Répondeur-enregistreur, qui peut enregistrer le message du correspondant. Des répondeurs-enregistreurs.

⇒RÉPONDEUR, -EUSE, adj. et subst. masc.

I. — Adjectif

A. — Qui réagit à un appel, à une sollicitation. Mais comment arracher de ce froc, ce cri du corps, d'ordinaire si exact répondeur à l'appel impudique? Sa perversité fut le tremplin qui d'un ressaut la lança tout entière à l'extrême de la passion (PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 282).

B. — Qui réplique avec effronterie et impertinence aux observations qui lui sont faites. Je n'étais point répondeuse, je ne connaissais pas la colère, je ne me souviens pas d'en avoir eu la plus légère velléité pendant les trois ans que j'ai passés au couvent (SAND, Hist. vie, t. 3, 1855, p. 114). Jaloux, méfiant, irritable, il aime avant l'âge la controverse; il est « répondeur » et « raisonneur », plein de morgue sous le châtiment, coutumier de l'école buissonnière (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 555).

II. — Subst. masc., RADIO-ÉLECTR. Appareil conçu pour enregistrer la réception d'un écho radar sur un obstacle mobile ou passif. Les radars de port (...) sont doublés par des répondeurs placés sur les balises et les bouées importantes. Ces derniers appareils, tels des radars en miniature, émettent des signaux de façon continue (M. BENOIST, PETTIER, Transp. mar., 1961, p. 194).

— TÉLÉCOMM. Répondeur automatique. ,,Dispositif utilisé sur les réseaux commutés téléphoniques et télex pour permettre automatiquement la réception à l'écoute et/ou émettre un message préenregistré quand le poste est appelé`` (DELAM. Télém. 1979). Répondeur-enregistreur. Le système Phonex (...) fonctionne comme un répondeur-enregistreur. Il comporte des « cases » dans lesquelles on peut stocker des messages vocaux en mode numérique (Le Monde dimanche, 13 févr. 1983, p. IV, col. 5). Répondeur téléphonique. Mais de simples répondeurs téléphoniques n'auraient-ils pu suffire pour ce genre de services? (Le Monde dimanche, 13 févr. 1983, p. IV, col. 2).

Prononc. et Orth.:[], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. A. 1. 1176 subst. masc. « celui qui donne une réponse » (CHRÉTIEN DE TROYES, Cligès, éd. A. Micha, 2833: Bien fist li vaslez son message... Mes ne trueve respondeor... Et quant vit que tuit se teisoient...); 2. 1855 adj. fém. « qui répond avec impertinence » (SAND, loc. cit.); 1878 adj. masc. (Lar. 19^e Suppl.). B. 1949 technol. subst. « émetteur-récepteur radio » (Nouv. Lar. univ., p. 648b). Dér. de répondre; suff. -eur².

répondeur, euse [ʀepɔ̃dœʀ, øz] adj. et n. m.

ÉTYM. 1877; « celui qui répond », XII^e; « défenseur », 1277; de répondre.

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I Adj. Qui a l'habitude de répondre, de répliquer aux ordres et aux remontrances. ⇒ Répliqueur.

1 Vous devez avoir un détestable caractère… —- Mais non, Madame… Je ne suis pas du tout répondeuse (…)

O. Mirbeau, le Journal d'une femme de chambre, p. 322.

2 Je crois que l'apparence tendre de Michel couvre une nature insoumise, répondeuse, et toujours prompte à se rebeller.

Gide, Journal, 21 août 1917.

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II N. m.

1 (1963). Appareil capable de répondre, au moyen d'un enregistrement sur disque ou sur bande, à un appel téléphonique en l'absence du destinataire. || Répondeur simple, émettant une annonce enregistrée en réponse à un appel. || Répondeur-enregistreur, auquel le demandeur peut dicter un message qui est enregistré. || Les répondeurs téléphoniques peuvent être branchés sur les lignes du réseau public ou sur les lignes privées.

3 Le néologisme « répondeur » a été lancé le 8 juin 1963 lors d'une émission de télévision; M. Jacques H. Burlisson y présentait différents modèles d'appareils « répondant » au téléphone et proposa qu'on les appelât (…) des répondeurs, en distinguant les répondeurs simples des répondeurs-enregistreurs.

Depuis, le mot (pas plus laid que beaucoup d'autres) s'est peu à peu imposé et a été adopté par plusieurs fabricants (…)

Il serait souhaitable que ce terme de « répondeur » soit généralisé afin d'éviter toute confusion avec les « capteurs » et « enregistreurs de conversation », les « diffuseurs d'attente », etc.

le Monde, 26 oct. 1967.

4 Je compulse rapidement l'annuaire, je trouve le numéro, j'appelle Lagny. Mais comme je m'en doutais, c'est un répondeur automatique qui intervient (…)

Hervé Bazin, Cri de la chouette, p. 124.

➪ tableau Noms d'appareils.

2 Dispositif automatique placé sur un satellite, une sonde spatiale, qui réagit aux impulsions qui leur sont envoyées de la Terre.

Encyclopédie Universelle. 2012.